En 1885, François Sauriol fait l’acquisition de l’emplacement vacant de Stanislas Filiatrault, cultivateur, où il fait construire une première maison la même année. La famille Sauriol garde la propriété jusqu’en 1904, année où elle passe aux mains de Trefflé Labelle, cultivateur, qui y fait construire une nouvelle maison à mansarde. Ce dernier décède probablement vers 1927 et, la même année, sa veuve Domithilde Charbonneau vend l’emplacement et la maison à mansarde à Léon Martin, épicier, et Caroline Martin, sa fille mineure, qui garderont la propriété jusqu’en 1932. À compter de 1927, la maison à mansarde sert de résidence privée et de magasin.
Ensuite, la propriété passe aux mains de la famille Charbonneau pendant plus de 40 ans. Le 18 février 1932, Léa Lemay dit Delorme, veuve de Jean-Baptiste Charbonneau, en son vivant journalier, fait l’acquisition de la propriété afin d’établir son fils Albert Charbonneau qui devient épicier restaurateur. Le 22 mars 1946, elle vendra officiellement la propriété à son fils. À compter de 1963, Albert Charbonneau fils fait l’acquisition de la propriété voisine du côté « ouest », où on retrouve aujourd’hui la maison ayant pignon sur rue au 243 boulevard Sainte Rose. e magasin sera pour la première fois séparé de sa résidence privée. En 1976, devenu rentier, Albert Charbonneau fils vendra les deux propriétés.
Les résidents actuels du village, surtout les plus vieux ou les moins jeunes, gardent toujours en mémoire leur plaisir d’aller à l’épicerie Charbonneau dans leur jeunesse probablement pour se gâter un peu.