Mission
Patrimoine
Le charme du Vieux-Sainte-Rose relève en grande partie de la présence d’une centaine de maisons anciennes qui se côtoient sur ce petit territoire. Sainte-Rose fut également le lieu d’inspiration et de résidence de plusieurs personnages illustres de l’histoire du Québec.
Murale historique
En 2019, l’ancienne conseillère du district de Sainte-Rose, Mme Virginie Dufour, lance l’idée d’une murale dans le village. L’ACAVSR saisit la balle au bond et des démarches sont entreprises pour choisir un artiste, trouver un emplacement, élaborer le thème de la fresque, assurer le financement et impliquer la Ville de Laval.
Au fil des mois, tout se met en place :
- M. Olivier Gaudette, artiste visuel, est choisi
- Le CA de l’association détermine le contenu de la fresque
- Un emplacement intéressant est choisi : le mur ouest de la BN
- Le député de Sainte-Rose s’implique, assure le financement du projet et le présente à la Ville de Laval
L’objectif est de procéder au dévoilement de la fresque historique au plus tard en 2024
La maison Filiatrault/St-Pierre qui date de 1740. Véritable sujet de carte postale, la maison au toit rouge est confortablement nichée sous les arbres bicentenaires. Les couleurs rouge, vert et blanc ont été choisies parce qu’elles rappellent celles du drapeau des Patriotes. Photo fournie pr RE/MAX 2001 CRTM
Plaques patrimoniales
Le charme du Vieux-Sainte-Rose relève en grande partie de la présence d’une centaine de maisons anciennes qui se côtoient sur ce petit territoire.
L’ACAVSR imagina dès 2011 la création d’un circuit pédestre qui mettrait en valeur cette caractéristique. Ainsi, un piéton pourrait observer les différents courants architecturaux qui évoluèrent au Québec.
Outre son riche patrimoine bâti, le Vieux-Sainte-Rose fut le lieu d’inspiration et de résidence de plusieurs personnages illustres de l’histoire du Québec tels le célèbre curé Antoine Labelle, les peintres Marc-Aurèle-Fortin et Clarence Gagnon, l’illustrateur Frédérick Back et bien d’autres. Il va de soi que nous devons souligner les endroits de vie de ces célébrités car ils constituent un attrait touristique et culturel d’importance.
Notre devoir de commémoration implique également une reconnaissance envers les pionniers de l’endroit. Ces fermiers, artisans et commerçants d’origines diverses qui firent du Vieux-Sainte-Rose un lieu agréable à vivre.
Commémoration du club nautique
Hommage à Lionel Laplante, fondateur du Club Nautique des Mille-Iles.
Lionel Laplante fonde en 1944 le Club Nautique des Mille-Iles avec son ami Jean-Marie Prudhomme de Sainte-Rose.
Dès le début, le Club Nautique, basé à l’Île-de-Mai, expose et défend avec conviction la canalisation de la rivière des Mille-Iles. Il achète le terrain du Club Nautique à Sainte-Rose en 1956. Avec l’aide de Lionel Bertrand, député fédéral du comté de Terrebonne, les ministres des Travaux publics d’alors, Alphonse Fournier et Lionel Chevrier, accordent au fil des ans des subventions importantes afin de dynamiter, creuser et nettoyer la rivière des Mille-Iles à de nombreux endroits dangereux.
Un chenal de plus de quatre pieds de profondeur est creusé aux endroits identifiés. Peu à peu au fil des années, la rivière devient praticable à la navigation entre les villes de St-Eustache et Bois-des-Filion.
Travailleur acharné, Lionel Laplante obtient d’autres budgets dès 1947 pour l’installation et l’entretien annuel de 42 bouées dont 30 en métal et 12 lumineuses. Sur une distance d’environ 19 km, les bateaux peuvent dorénavant circuler librement sur la rivière entre les rapides du Grand Moulin à St-Eustache et le pont Athanase-David à Bois-des-Filion.
Lionel Laplante continue son œuvre de développement et d’entretien de la rivière, comme la corvée de nettoyage des berges et la promotion du tourisme. Le Club Nautique offrait les services suivants : l’hébergement des bateaux et des hydravions, le plein d’essence et l’entreposage des bateaux pour la saison hivernale. M. Laplante incite les riverains à profiter des bienfaits de la rivière, des beautés de ses paysages et du charme de ses nombreuses îles. Le Club Nautique a existé durant 39 ans, soit de 1944 à 1983.
Au cours des 25 années de l’histoire active du club, Lionel Laplante a planifié pour les membres 23 banquets à Sainte-Rose de 1946 à 1968. De 1945 à 1960, il a organisé 14 parades nautiques qui rassemblaient les embarcations à partir de l’Île-de-Mai et de Sainte-Rose en direction de la résidence d’un membre. De 1954 à 1960, 7 processions à la Sainte-Vierge ont eu lieu sur la rivière. Le site (et siège social) du Club Nautique était situé à Sainte-Rose, près du pont Marius-Dufresne. Le terrain et ses installations ont été vendus en 1983 pour y construire le Manoir Thérèse-Casgrain.
Me Jean-Paul Latour, notaire, se consacra durant 25 ans à titre de secrétaire trésorier, pendant que Lionel Laplante, toujours fidèle à son objectif, demeura l’organisateur, le seul vice-président et l’âme du Club Nautique durant les 39 années d’existence.
Visites guidées du Vieux-Sainte-Rose
En raison de la richesse du patrimoine, l’Association offre de façon sporadique des visites guidées de certaines parties du quartier sous la férule de notre conteur-maison M. Yvon Ouimet, issu d’une vieille famille de Sainte-Rose. Historien du patrimoine bâti, il fouille à même les archives qui racontent l’histoire des vieilles maisons et de leurs propriétaires, détricotant parfois de vieux mythes comme celui de l’auberge Tassé ou en révélant d’autres.
Marc-Aurèle Fortin, peintre
Le curé Antoine Labelle, vers 1870
FONDS L’ACTION CATHOLIQUE/BANQ
Les personnages célèbres du Vieux-Sainte-Rose
Sainte-Rose a été le lieu de naissance ou de résidence de plusieurs célébrités. Qu’il suffise de mentionner les noms du Curé-Labelle, né au 246 boul. Sainte-Rose, de Marc-Aurèle Fortin (photo à gauche) né au 326 du même boulevard, à Clarence Gagnon qui a résidé au 328-330, à Frédérick Back l’illustrateur oscarisé de «L’homme qui plantait des arbres», qui a résidé au 111 Sainte-Rose, et au sculpteur Gaétan Therrien ayant habité le 7 rue Bouffard.